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Ressource

Recherche-action sur des signalements de MGF en Belgique

AUTEURS
Marie De Brouwere ; Fabienne Richard ; Myriam Dieleman
EDITION
Bruxelles [Belgique] : GAMS
ANNÉE
2013

Pour en savoir plus, vous pouvez consulter la brochure "Recherche-action sur des signalements de MGF en Belgique".

Cliquez sur Recherche-action sur des signalements de MGF en Belgique

Résumé

Les mutilations génitales féminines sont une atteinte aux droits humains et en particulier aux droits à la santé, à l’intégrité physique des femmes et des filles. A l’occasion du 20 novembre, journée internationale des droits de l’enfant, le réseau des Stratégies Concertées de lutte contre les mutilations génitales féminines – en collaboration avec l’Observatoire du sida et des sexualités – publie les résultats d’une recherche-action faite sur des signalements pour mutilations génitales féminines en Belgique. Un recensement le plus exhaustif possible a été mené auprès des associations qui travaillent sur la problématique : le GAMS Belgique, INTACT et le Collectif Liégeois de lutte contre les MGF : 52 cas ont ainsi pu être recensés entre le 1er janvier 2009 et le 30 juin 2013. La majorité des signalements se concentrent sur les années 2012 et 2013. « C’est un signe que les formations pour les professionnels qui se sont intensifiées depuis 2012  portent leur fruit et que les professionnels savent mieux reconnaître les situations à risque comme un voyage dans le pays d’origine » nous dit Marie De Brouwere, coordinatrice des Stratégies Concertées. Le principal motif des appels (41/52) concerne en effet des enfants à risque d’excision : voyage programmé au pays d’origine ou demande explicite des parents pour perpétuer la pratique après la naissance d’une petite fille.  Des sages-femmes du CHU St-Pierre ont été ainsi confrontées plusieurs fois à des parents qui demandaient où se pratiquait l’excision en Belgique.  Les professionnels de première ligne (hôpital, ONE, services de promotion de la santé à l’école) sont la première source de signalement suivis par les familles et leurs proches d’où l’importance de la formation des professionnels et du travail de prévention avec les communautés.

Le recensement a été complété par des entretiens individuels d’une sélection d’acteurs et sept situations ont pu être analysées et présentées en détails dans la publication qui sort ce jour.  Cette recherche-action, une première en son genre en Belgique a déjà permis aux différents acteurs impliqués dans les situations de signalement de mieux se connaître et d’améliorer l’accompagnement des familles à risque. 

 

 

Mots-clés

  • Mutilations génitales 
  • Prévention 
  • Recensement 
  • Etude 
  • Belgique